5 jours pour tout savoir sur la recherche en éducation (enfin presque !)
La VST a proposé pour la 2e année consécutive une formation intitulée “se repérer et organiser sa veille dans la recherche en éducation“. Elle s’est déroulée sur 5 jours, du 10 au 14 janvier 2011, à Lyon dans les locaux de l’INRP.
Pour le programme détaillé, c’est ici :
J’ai assuré le pilotage de cette formation (conception du programme, organisation de la préparation, interface avec le service formation de formateurs, etc.) qui au final a été animée par l’ensemble des membres du service de veille.
Et sans vouloir s’auto-congratuler (hum), on a été plutôt satisfait du résultat (et nos stagiaires aussi, ça tombe bien) !
Evidemment, la 2e fois, c’est toujours mieux ! On a mieux articulé les temps théoriques et les travaux pratiques ; on a choisi 2 thèmes fils rouges pour illustrer nos exposés (la formation des enseignants et l’évaluation des élèves) ; et on s’est également efforcé de mieux formaliser nos apports méthodologiques…
Bref, on est fin prêts pour remettre ça et décliner au besoin cette formation en modules de 2 ou 3 jours à l’extérieur de l’institut (car certaines incertitudes planent sur ce que deviendra la mission formation après la dissolution de l’INRP…).
Notre originalité, pour revenir à la formation de janvier : fournir une sorte d’approche générale permettant ensuite à chacun d’approfondir en fonction de ses besoins propres et lier étroitement la méthode au contenu. Autrement dit, il s’agissait pour les participants, de développer leurs compétences documentaires non pas seulement au travers de méthodes et d’outils bibliographiques labélisés comme tels, mais aussi à l’aune d’une connaissance nécessaire du champ de la recherche en éducation.
Plus concrètement, les objectifs retenus étaient les suivants :
- donner à chaque participant les références principales et les démarches de base pour s’orienter dans la recherche en éducation, dans l’espace francophone et européen : équipes ou courants majeurs, thématiques principales, articulation des champs disciplinaires et intra-disciplinaires, lieux de production,
- éclairer les conditions de production scientifique et explorer les circuits de diffusion empruntés par la littérature blanche (ouvrages, articles de périodiques) et la littérature grise (rapports, communications, thèses), pour mieux comprendre la nature de ces différents travaux et leur pertinence relative à tel ou tel besoin.
Ce qui laisse du coup une certaine flexibilité sur les outils à utiliser pour collecter l’information, une fois que l’on sait où se trouve cette information dont on a besoin… Une conviction quasi-militante, si vous voulez tout savoir…