Une fin annoncée
- Vers où pourrais-je maintenant m’en aller ? Comme c’est terminé, comme c’est fini, j’attends et m’arrête, sans grand espoir. J’écoute ton message court. Cet appel téléphonique, comment diable aurais-je, naïf, pu — en plus — l’imaginer ? Bercé d’euphorie, d’énergie dépourvu — et aussi d’illusion aveugle —, l’accepter ? Comment pourrais-je, dis-moi, encore rêver, espérer et survivre, et connaître de l’amour l’ivresse encore renouvelée ? Tout est ici terne, m’est devenu une véritable épreuve, une ultime charge. Quelle minuscule amélioration, inespérée, pourrait gommer ma tristesse ? Chère enfant, petite, voudrais-tu m’offrir l’indifférence ? Pour regarder l’avenir, pas une étoile — lueur ou autre —, pas une seule éclaircie. Ta nouvelle m’a, en fait, fait vaciller. Somme considérable d’erreurs commises en longue chaîne ininterrompue : toute fraîche, ton éclatante innocence naguère rayonnait, et sans aucune hésitation ! Avais-tu aucune arrière-pensée ? Sans doute. (Fin minois, jamais d’écart inavouable : avec elle, l’erreur est facile.) Maintenant me lasse cette évidence — qui, hélas, est irréversible — : m’être d’un quelconque secours t’est impossible désormais. Bel ange, amour merveilleux, passion torride d’été,
serais-je déjà retombé dans l’anonymat,
l’oubli ? Et la maison, petite, notre maison jolie ?
Celle-là quand même, oublierais-tu que là-bas la
vague douce de chaleur t’y baignait, refuge qui — quand
l’averse était annoncée — toujours
t’abritait galamment ? Pour revivre l’heure tendre, hier
l’aimé t’attendait, mais tarde intentionnellement
l’aimée… Trop rend fou ! Ainsi repoussée,
l’attente devient pour moi aujourd’hui invivable,
parfaitement angoissante, insupportable. Désormais, j’erre
bien tristement et j’attends, complètement
désœuvré, seul et désemparé,
rêveur impéni tent quand j’imagine ton visage
déjà enfui. Nostalgique, ton vieil ami (amant
délaissé) est aujourd’hui abattu et il
dépérit, s’étiole, restant inconsolable.
Eternellement.
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- Où maintenant
aller ? C’est comme fini et sans espoir. Ton court appel, comment
aurais-je pu, plus bercé d’énergie et
d’illusion, l’accepter ? Pourrais-je encore espérer,
survivre, connaître l’amour encore ? Tout ici
m’est une épreuve ultime. Qelle amélioration
pourrait, ma chère petite, m’offrir pour l’avenir
une lueur autre, une éclaircie nouvelle ? En fait — somme
d’erreurs en chaîne — toute ton innocence rayonnait,
sans hésitation aucune, sans fin jamais inavouable. Elle est
maintenant, — lasse évidence (hélas
irréversible) — d’un secours impossible. Bel amour,
passion d’été, déjà dans
l’oubli ? La petite maison, celle-là même que la
douce chaleur baignait, qui — l’averse annoncée
— t’abritait pour l’heure, hier t’attendait.
Tarde l’aimée, rend ainsi l’attente pour
aujourd’hui parfaitement insupportable… J’erre
tristement, j’attends désœuvré et
rêveur. Quand ton (déjà nostalgique) vieil amant
est abattu, il s’étiole, inconsolable.
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- Maintenant,
c’est fini. Sans ton appel, aurais-je plus
d’énergie, d’illusion ? Pourrais-je espérer
connaître encore ici une ultime amélioration ? Ma petite,
pour une autre éclaircie en somme — en toute innocence,
sans aucune fin inavouable —, est lasse (hélas) d’un
impossible amour d’été. Dans la maison même,
la chaleur qui — annoncée pour hier — tarde, rend
l’attente aujourd’hui insupportable. Tristement
désœuvré, rêveur, ton nostalgique amant,
abattu, s’étiole.
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- C’est sans
appel. Plus d’illusion. Espérer encore une
amélioration (petite) — une éclaircie somme toute
sans fin — est hélas impossible. D’été
la même chaleur, annoncée hier, rend aujourd’hui
tristement rêveur, nostalgique, abattu.
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- Sans plus
espérer une petite éclaircie, toute fin —
hélas — d’été, même
annoncée, rend tristement nostalgique.
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- Plus une éclaircie : fin d’été annoncée, tristement.
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- Une fin annoncée.
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- Fin