Le roi ? Quel roi ? L’araignée ?

Un peu de concentration. On parle d’humains là. Laisse tomber ta canne, laisse tomber Saruman.

En fait, je vais te dire un truc, derrière toute la magie, les orques, les elfes et leurs drôles d’oreille, cette trilogie questionne avant tout les jeux d’alliances et la quête de pouvoir illimitée. Jusqu’au chaos (regarde le pays de Soron, il est dégoûtant). Bref, ça parle politique.

Tu n’aimes pas la politique ?

Restons-en à la magie.

Le roi, il a une belle barbe noire. Forcément, c’est un homme. Non, pas rousse la barbe, pas tout trapu le roi. Pas un nain. On s’en fiche des nains !

 

Récapitulons. Y en a à Minas Tirith, d’autres dans le Rohan. Regarde ta carte, oui celle du premier tome. Sam lui est aux frontières du Mordor. Il veut… DETRUIRE L ANNEAU. Quand ce sera fait, pof, finit l’histoire.

 

 

 

 

 

Je t’ai spoilé.

Non, non, c’est pas un futur, c’est un conditionnel.

Si c’est fait.

On sait pas.

On doute.

JE doute.

 

 

Non, mais, sérieux : c’est le troisième tome. C’est une trilogie. C’est la fin. Bientôt. Apothéose de guéguerre, y a des béliers qui pénètrent des villes fortifiées, des orques qui se font la courte échelle. L’autre avec son grand chapeau sur son grand cheval. Des petits trucs qui lancent des petits coups contre des adversaires bien moches. (C’est toujours le mal qui est moche. Tellement invraisemblable.) PADAMTAMDADPOINGTUTIENGRRRRRRAFDSPME. *bruitage de combat*

 

 

 

 

 

….

 

 

 

 

 

 

C’est fini.

Oh !

C’est fini.

 

 

Tu peux écrire à ta vieille tante, et la remercier pour les livres.

ça t’a occupé des tonnes d’heures, entre la procrastination et la lecture.

Et puis, ça t’a fait vachement réfléchir sur la dangerosité du monde.

 

(Si tu n’as toujours pas d’amis, ou si tu as aimé ce livre, ou si tu veux te la péter, va lire le Silmarillion et apprends des passages par coeur pour faire de l’exégèse utile.)