Le mouvement moderniste est connu pour avoir eu la volonté d’aller à contre courant: les artistes associés à ce mouvement avaient pour objectif de renouveler l’esthétique en brisant les règles préétablies, en rejetant la rigidité du passé et en renouvelant les formes littéraires tant en prose qu’en poésie. Ce mouvement a connu un essor considérable au début du XXème siècle, et en particulier entre 1900 et 1930.

Le rejet des règles et l’idée d’un renouvellement de la forme a permis au modernistes de créer de œuvres inédites en choquant le public, en se plaçant en décalage par rapport à leurs attentes. Il s’agissait de créer un choc esthétique pour décontenancer le publics et ainsi créer du neuf. Pour ce faire, ils ont incorporé la modernité à leur travail, en particulier après le choc de la Première Guerre Mondiale: en effet, leur but était de répondre à l’absurdité du monde par une nouvelle esthétique qui tenterait de répondre à ce monde déchiré. Cela se traduit par des techniques comme le « flux de conscience » ou une déconstruction du langage et du rythme.