But : réaliser une maquette du fameux Concorde, en sapin, laquée, et aussi grande que possible.
Déroulement :
Choix préliminaires
Le choix du modèle étant fait, il fallait décider de la taille de la maquette et des finitions ainsi qu’obtenir les plans. Ceux-ci ont été très faciles à trouver sur Aerofred : https://aerofred.com/details.php?image_id=92925. Pour la taille, la largeur de mes planches de sapin (5,1cm), m’obligeant à ne pas trop utiliser de planches différentes pour une seule aile, m’a obligé à choisir une taille de 90cm de long et 40-45 d’envergure. Enfin, l’avion sera laqué en blanc après avoir été soigneusement poncé, et ce afin d’avoir un rendu aussi lisse et impeccable que possible. J’ai également décidé de ne pas faire les trains d’atterissages car ils sont durs à faire et inesthétiques. De plus, le Concorde possède deux configurations au niveau du fuselage ; celle de décollage et d’atterissage où le nez est baissé pour permettre aux pilotes de se diriger à vue, et celle de vol où il est droit. J’ai choisi de faire le mien dans la configuration de vol, non seulement parce que c’est plus simple et parce que ça correspond à l’absence de trains d’atterissages mais aussi parce que je le trouve plus esthétique comme ça.
I. La découpe
Après avoir tracé au stylo bille les pièces à couper sur les planches, je les ai découpées à la scie jaaponaise pour les formes rectilignes, et la scie à chantourner pour les autres.
J’ai également découpé la queue dans l’épaisseur du bois afin de l’amincir (mes planches font 8,5mm d’épaisseur et la queue doit en faire entre 2 et 8 selon la distance au fuselage). Pour encore plus diminuer son épaisseur au niveau des bords, je l’ai taillée à l’aide d’un couteau.
N’ayant pas asssez de bois pour faire les moteurs, j’ai décidé de les découper dans la partie centrale du fuselage, de sorte que ça ne se voit pas une fois celui-ci collé.
Pour cela, il faut faire un trou de quelques millimètres de diamètre à la perceuse sur le contour d’un des moteurs, y faire passer la lame très fine de la scie à chantourner et scier.
Les ailes nécessitaient aussi d’êtres amincies (un avion avec des ailes trop épaisses donne une impression de manque de finition), j’ai donc passé quelques heures à couper une à une les pièces les constituant dans l’épaisseur.
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