Invitée par Jean-François Condette (ESPÉ) et Catherine Couturier (SUP) à ouvrir la journée d’étude consacrée par l’université d’Artois à l’histoire de la pédagogie dans l’enseignement supérieur, j’ai apprécié de faire la connaissance des membres de l’équipe RECIFES (et de découvrir la charmante ville d’Arras et son architecture si bien restituée après la 2nde guerre mondiale, grâce au béton) !

Une occasion en particulier de rencontrer Marie-Laure Viaud, auteure du livre Les innovateurs silencieux , qui rappelle toute l’énergie déployée par quelques pionniers dans les années post-1968 pour inventer de nouveaux modèles et la rénovation des premiers cycles engagée ensuite avec la Loi Savary de 1984, sur la base des expérimentations existantes : eh oui, l’année 0, le DEUG en trois ans… remontent à cette époque-là (et on ne réinventait pas tout sans arrêt avec des appels à projets affriolants) !

Une occasion aussi de revoir Cristelle Lison (université de Sherbrooke) toujours aussi inspirée et inspirante, dans une intervention consacrée au dialogue déséquilibré entre l’homo academicus et l’homo pedagogicus !

La demande, pour ce qui me concerne, était d’introduire l’évolution des populations étudiantes, en rebond au dossier de veille de décembre 2015 consacré aux “nouveaux étudiants”. Voici donc les diapos correspondantes.