Résumé: Être sensibilisé.e aux enjeux écologiques amène des questionnements individuels et collectifs qui sont nécessaires, qui ne sont pas neutres et pour lesquels il est important de prendre du temps. En effet, dans un contexte où l’urgence climatique se fait entendre, mais aussi un contexte où le système (sociétal et académique a fortiori) amène une course effrénée, prenons un moment pour questionner nos pratiques, allant vers la réflexivité à laquelle nous invite les sciences sociales. Cette réflexivité est une étape nécessaire pour trouver individuellement et collectivement du « pouvoir d’agir », dans la (les) bonne(s) direction(s), et sans mettre de côté la « justice sociale » pour laquelle les études sur le genre méritent d’être entendues.
Résumé : Le numérique bénéficie d’une image « dématérialisée », pourtant l'impact environnemental du numérique est indéniable, avec 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et 10 % de la consommation mondiale d'électricité imputables à son écosystème économique. La raréfaction des ressources comme les premières « banqueroutes » climatiques devraient révéler aux conscience la dimension stratégique des enjeux d’un numérique plus responsable. Quels sont les leviers pour réduire les impacts, quelles réponses à ces défis ? En prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des produits et services, et en ayant une approche multicritère. On pourrait croire les transitions numériques, environnementales et sociétales, convergent naturellement, nous verrons que ce ne sera pas le cas sans un effort inédit.
Résumé : L’électronique est responsable de nombreux impacts environnementaux, dont les déchets électroniques constituent la pointe visible d’un iceberg. La quantité de déchets électroniques produite chaque année est en croissance rapide et représente un obstacle aux efforts de réduction de l’empreinte environnementale. Plusieurs enjeux technologiques et sociaux doivent être pris en compte pour comprendre et maîtriser cette croissance : le taux de consommation élevé, le cycle de vie court, la possibilité de réparation réduite, l’obsolescence programmée, la difficulté de recyclage en sont des exemples. Pour un objectif ambitieux de réduction des déchets électroniques, la coopération de différents acteurs de la filière électronique est indispensable et une approche interdisciplinaire doit être adoptée. En raison de la nécessité d'impliquer l'ensemble de la chaîne de valeur, de la complexité des matériaux et de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que de la multitude d'intérêts concurrents, parvenir à la circularité dans l'industrie électronique est un véritable défi. Le projet Européen EECONE, qui regroupe 54 entités de 16 Pays, a l’ambition de créer un écosystème Européen sur l’électronique soutenable et de positionner l’Europe dans un rôle de modèle à travers des actions concrètes vers la réduction des déchets électroniques. La vision d'EECONE est d'intégrer les contraintes liées à la gestion de la fin de vie des composants et systèmes électroniques dès la phase de conception et d’évoluer vers une industrie électronique zéro déchet.