Située à environ 2 000 kilomètres au sud-est de l’Australie, la Nouvelle-Zélande reste plutôt isolée géographiquement. Elle revendique une forte identité culturelle. En voici quelques auteurs.

  Katherine Mansfield, née le 14 octobre 1888 et morte le 9 janvier 1923, est une écrivaine et une poétesse britannique d’origine néo-zélandaise. Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle moderniste avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Elle est surtout connue pour Bliss and other stories, publié en 1920.

Katherine Mansfield

  Jane Mander, est née le 9 avril 1877 à Sheppards et morte le 20 décembre 1949 à Whangarei. Son oeuvre, document unique sur la colonisation de nord de la Nouvelle-Zélande, illustre, au delà d’une critique du puritanisme de la société néozélandaise, le combat universel de l’individu pour échapper à sa condition, spécialement celui de la femme pour sa liberté sexuelle. The Story of a New Zealand River(1920, Histoire d’un fleuve en Nouvelle-Zélande), qui a peut-être inspiré Jane Campion dans The Piano(1993, La Leçon de piano), figure parmi les premiers romans majeurs publiés en Nouvelle-Zélande. Il oppose la dure vie que mène dans une colonie isolée une femme seule cultivée et éduquée, aux valeurs sociales et morales strictes, et celle dont jouit sa fille aux mœurs plus libres, qui trouve du travail en Australie et s’y installe avec son amant. Parmi les autres romans de Jane Mander, citons The Strange Attraction (1922), où une autre jeune femme tente de trouver son indépendance financière et amoureuse dans une région peu explorée.

Hone Tuwhare, né en octobre 1922 et mort le 16 janvier 2008, est un célèbre poète néo-zélandais d’ascendance maorie. Sa première œuvre, No Ordinary Sun, est probablement la plus connue et a été publiée en 1964. Quand les poèmes de Tuwhare ont commencé à être publiés à la fin des années 1950 et au début des années 1960, ils ont été reconnus comme représentant un nouveau départ dans la poésie néo-zélandaise. Une bonne part de l’originalité de ces travaux provient de leur point de vue typiquement Maori. Les poèmes sont remarquables par leur variété tonale, le naturel avec lequel ils passent des registres formel à informel, de l’humour au pathos, des liaisons à la colère contenue, et, notamment, par l’hypothèse qu’ils font d’une connaissance suffisante du langage argotique par ses lecteurs néo-zélandais. Vous pouvez l’entendre lire un de ces poèmes à cette adresse : https://www.poetryarchive.org/poet/hone-tuwhare

Alan Duff est un écrivain et un éditorialiste anglophone, né le 6 octobre 1950 à Rotorua. Publié en 1990, L’Âme des guerriers (Once Were Warriors) est son premier succès littéraire. Il dresse un portrait sans complaisance du peuple maori et de ses difficultés à prendre son destin en main dans la société néo-zélandaise des années 1990. Depuis 1996, cet ouvrage est disponible en français dans une traduction de Pierre Furlan chez Actes Sud. Ce roman a été porté à l’écran en 1994 par le réalisateur néo-zélandais Lee Tamahori. La suite, Les Âmes brisées paraît en 1996, puis un troisième volume Jake’s Long Shadow en 2002.

Catégories : Introduction

1 commentaire

CID4011dl · 5 janvier 2019 à 16 h 06 min

Merci chère Emlyn pour votre précieuse contribution !

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