ISOTOPIE naturelle en Biologie et Médecine
Cette page est destinée à vous expliquer que la
mesure des isotopes des éléments métalliques n’est pas exclusivement
réservée à la géochimie, mais peut être appliquée aussi bien à la
biologie ou la médecine.
En effet, depuis 2007, notre groupe
travaille sur différentes applications des isotopes du cuivre, du fer
et du zinc sur des échantillons biologiques de sujets sains ou malades
tels que du sang total, du sérum, LCR ou des tissus. Ces échantillons
avaient pour origine des humains, moutons ou souris avec des
pathologies plus ou moins complexes.
Ces travaux ont déjà montré un certain nombre de
choses qui ont été publiées ou sont en phase d’écriture et nous
poursuivons nos études sur les isotopes du calcium et du soufre. Par
exemple, un lot de dix souris clonées a été étudié et il a été
possible de montrer que l’isotopie du fer et du zinc dans le sang
total de celles-ci est complètement identique alors que l’isotopie du
cuivre ne l’est pas. En fait ces souris ont une gestion du cuivre qui
leur est spécifique alors que les processus utilisant le fer et le
zinc sont très similaires. De même, des personnes saines ont été
suivies pendant trois et les résultats ont montrés que l’isotopie du
fer, cuivre est une constante et n’est pas liée à un facteur génétique
(aucune valeur semblable entre père, mère, enfant).
Nos travaux sont supportés par la fondation
Bulukian, l’institut Merieux, le CNRS ou l’ INSERM. De nombreux
résultats comme ceux-ci ont pu être mis en évidences ces dernières
années et l’application de l’ICP-MS a multicollection ou simplement à
quadripôle en biologie et médecine n’en est qu’à ces débuts et sera à
l’avenir une technique de choix pour une utilisation en recherche en
milieu hospitalier ou pour de nouveaux médicaments ainsi que pour du
diagnostic.
--> nos travaux on pu mettre à jour
un nouveau marqueur biologique du cancer permettant le
diagnostique et le pronostique avec plus d'efficacité que les
marqueurs habituellements utilisés. En particulier les variations
isotopiques naturelles du cuivre ont montrer une très bonne
corrélation avec l'état des patients lors de 28 études
longitudinales.
Important: tous ces travaux ne
necessitent en aucun cas l'utilisation d'un isotope traceur ou de
quoi que ce soit d'autre. Il suffit d'un prélèvement de sang total
ou de sérum du patient
Nous avons déposés un brevet sur l'utilisation de la
mesure isotopique du cuivre dans le domaine du diagnostique au sens
large des maladies de types cancer (cf
telouk@ens-lyon.fr)
Contact: telouk@ens-lyon.fr