Le Gros Caillou de la Croix-Rousse (Lyon, France)

Introduite par M. Panizza en 2001 dans le Chinese Science Bulletin, la notion de « géomorphosite » qualifie un géosite de nature géomorphologique, pourvu d’une valeur esthétique, socio-économique, culturelle ou scientifique (Reynard, 2005 ; Reynard et Panizza, 2005 ; Giusti et Calvet, 2010). Cette définition n’inclut pas de contrainte dimensionnelle si bien qu’un horn, un méandre, une terrasse alluviale, une doline ou un lac sont susceptibles d’être distingués. Lyon dispose-t-il d’une telle entité ? Parmi d’autres, le Gros Caillou de la Croix-Rousse semble candidat. De plus, sa spectralité présent(ifi)e aujourd’hui les grandes glaciations pléistocènes et un événement historique et rend visibles en les incarnant des idées aussi abstraites que la puissance des technologies et des décideurs ou bien l’identité des habitants d’un quartier.

Un gros caillou peut en cacher un autre

En septembre 1861, à la faveur d’une tranchée ouverte pour établir le plan incliné du funiculaire dit de la rue Terme – voué à relier le quartier des Terreaux au plateau de la Croix-Rousse –, un bloc erratique est découvert sur le bord méridional de ce dernier. D’autres blocs avaient déjà été observés, notamment sur la colline de Fourvière. Falsan et Chantre (1880) en ont dressé une liste dans leur Monographie géologique des anciens glaciers et du terrain erratique de la partie moyenne du bassin du Rhône. Ils sont fréquents dans le quartier de la Croix-Rousse : « dans toute cette partie élevée de la ville [Lyon], on constate la présence du terrain glaciaire, et l’on aperçoit le long des rues et des boulevards de nombreux blocs erratiques » (p. 282).

Mais ce bloc présente des dimensions respectables, prises par M. Dubois, ingénieur chargé de la construction du chemin de fer : il est long de 4,35 mètres, large de 2,90 mètres et haut de 2,95 mètres (soit plus de 35 mètres cubes) (Falsan et Chantre, 1868). A 219 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 3,80 mètres sous la « terre végétale », il repose dans un dépôt de gravier et de sable, parmi d’autres blocs de moindre volume. Aussi les scientifiques s’interrogent-ils sur sa nature lithologique, son origine géographique, la date de son dépôt et son mode de transport.

A l’aide de 29 coupes de détails, Jourdan – doyen de la Faculté des sciences de Lyon – a réalisé la coupe générale des terrains que les tranchées du funiculaire urbain ont mis au jour en 1858-1862, sur le versant sud du promontoire de la Croix-Rousse, de la rue Saint Marcel à la rue de Bellevue [1]. Haute de 7,50 mètres, la 28e coupe de détails a été relevée au niveau du bloc erratique et présentait les six couches suivantes, de haut en bas (Figure 1) : (i) terre végétale, (ii) lehm rouge, (iii) gravier et argile rouge, (iv) lehm blanc (Elephas intermedius), (v) gravier blanc et blocs erratiques (bloc de plus de 35 mètres cubes), et (vi) sable et gravier marins.

Figure 1 – Extrait de la coupe relevée par C. Jourdan de 1858 à 1862 dans les tranchées du chemin de fer de la Croix-Rousse (Fontannes, 1887, planche hors-texte n°9)

Lyon, une ville hantée par l’eau et la glace ?

De quoi le monolithe est-il l’indice ? Comment expliquer la présence de ce « monstre » lithique si loin des affleurements auxquels il ressemble ? Le recours au déluge a d’abord primé. Le site lyonnais se montre d’ailleurs propice à sa diffusion.

 

Situé au confluent de deux grands fleuves, Lyon a toujours été un des plus puissants boulevards des théories diluviennes. La vue des ravages occasionnés par les débordements fréquents de ces deux grands cours d’eau devait produire en effet une impression terrible sur l’esprit des habitants de cette riche cité et les porter naturellement à exagérer l’intensité des phénomènes diluviens. Les géologues lyonnais ne purent se soustraire à cette influence, et lorsqu’il s’agit d’expliquer le transport des galets et des blocs erratiques qui les entouraient de toutes parts, ils s’empressèrent d’adopter les idées de de Saussure et d’Elie de Beaumont. Ils ne virent autour d’eux que des traces d’inondations beaucoup plus violentes que celles dont ils avaient été les témoins (Falsan et Chantre, 1880, p. 156).

Figure 2 – Plaque installée dans les alluvions de la plaine d’inondation du Rhône, au niveau de la station Debourg, sur la ligne B du métro (clichés : Le Lay Y.-F., 2012)

Puis la doctrine glaciairiste se substitua à la théorie du diluvium alpin (Figures 2 et 3). Durant le Quaternaire, les glaciers ont transporté et déposé des éléments détritiques hors de la chaîne alpine, sur le piémont. Un lobe glaciaire s’étalait sur la région lyonnaise où il a laissé le complexe des moraines externes (CME) dit de Fourvière – auquel le monolithe appartient – et le complexe des moraines internes (CMI) dit de Grenay-Lagnieu – où Mandier (1984) a, dans sa thèse, reconnu cinq stades. La datation de ces accumulations glaciaires a varié. Dans sa Géologie lyonnaise, Roman (1926) attribue les dépôts au Glaciaire Mindélien. David (1967) estime que, dans la région lyonnaise, le glacier würmien s’est étendu davantage que ceux du Mindel et du Riss. Le guide géologique régional que G. Demarcq (1973) a consacré au Lyonnais reprend cette conception : l’extension maximale est datée du Würm III (environ -35 000 ans) dans la région lyonnaise et la recherche d’héritages plus anciens s’y avère aléatoire. Lors de son recul, pendant le stade de Fourvière, le front glaciaire semble s’être fixé sur une série de collines, dont celle de la Croix-Rousse, pour y laisser quelques crêtes morainiques. Aujourd’hui, suite aux travaux de Bourdier (1962), de Campy (1982) et de Mandier (1984), prévaut l’interprétation selon laquelle le CME est extra-würmien et le CMI intra-würmien.

Figure 3 – Une plaque installée sur le sol de la station de métro Debourg, sur la ligne B (cliché : Y.-F. Le Lay, 2012)

Si Falsan et Chantre (1879) ont décrit un « glacier delphino-savoisien » issu de la coalescence du glacier de l’Arve, du glacier d’Annecy et de Beaufort, et du glacier de l’Arc (Figure 4), Penck et Brückner (1909) ont ensuite identifié un « glacier rhodanien » rassemblant les glaces du Rhône, de l’Arve, de l’Isère et de l’Arc. Du fait de l’importance accordée à l’hydrographie et aux mots, ce glissement lexical a abusé nombre d’observateurs qui ont grossi le rôle du glacier du Rhône. S. Coutterand, P. Schoeneich et G. Nicoud (2009) ont récemment souligné qu’une telle hypothèse implique une zone d’ablation trop disproportionnée par rapport à la zone d’accumulation. Au terme de travaux basés sur la reconstitution de la ligne d’équilibre glaciaire, sur des données pétrographiques et sur l’analyse de spectres des métaux lourds présents dans les dépôts glaciaires, les auteurs confirment que l’appellation promue par Falsan et Chantre (1879) était adéquate. Selon eux, « la totalité des glaces du lobe de piémont lyonnais provenait des zones d’accumulation de la partie interne des Alpes du nord françaises (sens géographique) : sud du massif du Mont-Blanc, Beaufortin, Tarentaise et une partie de la Maurienne » (p. 21).

Figure 4 – Extrait de la carte d’assemblage des anciens glaciers du Rhône, de l’Arve, de l’Isère, du Drac et de leurs affluents au moment de leur plus grande extension (Falsan et Chantre, 1879-80)

En 1863, Jourdan a également décrit l’énorme bloc erratique dans les Annales des sciences physiques et naturelles, d’agriculture et d’industrie [2]. Il lui a reconnu une nature calcaire : « il se rapproche beaucoup du choin de Fay, ce calcaire d’un gris rose qu’on exploite souvent comme marbre et dont on trouve des blocs considérables le long de la berge droite du Rhône, partie montagneuse, surtout au-dessus de l’Huis et de Serrières-de-Briord » (p. XXXI). Selon Falsan et Chantre (1880), « les calcaires blancs des chaînes secondaires ont fourni le contingent le plus considérable à la masse des blocs erratiques » (p. 339) repérés sur le plateau de la Croix-Rousse. Beaucoup d’entre eux ont été exploités. Ils alimentaient des fours à chaux. Brisés, ils ont aussi été utilisés pour l’empierrement de routes. Le gros bloc découvert en 1861 lui-même « sert de fondation à la culée d’un pont » (Falsan et Chantre, 1868, p. 371). Ce n’est qu’en 1879 que le Ministre de l’instruction publique, suite aux demandes formulées par les scientifiques, prend des mesures pour conserver les blocs restants (Cuvier, 1890).

Falsan et Chantre (1868) regrettent que la plupart des gros blocs apparents aient été détruits : « ces blocs étaient les jalons indicateurs de la limite du terrain erratique au milieu de nos vastes plaines et de nos collines ; ils étaient souvent pour le géologue les seuls indices apparents de toute une formation qui se dérobe presque toujours à toute recherche superficielle » (p. 371). Ainsi, le bloc erratique est l’indice de la dernière période glaciaire globale du Pléistocène dans les Alpes. Mais il fait aussi planer le spectre d’une nouvelle glaciation : Cuvier (1890) pose la question – « la période glaciaire pourrait-elle reparaître dans notre pays ? » (p. 36) – et estime que cela n’est pas impossible. Malgré la distance spatiale de l’affleurement dont il est originaire et l’ancienneté de son transport et de son dépôt, il présentifie de manière fantomatique la chaîne alpine et les anciens glaciers. Comme indice, il a une relation de contiguïté contextuelle avec son référent. Il nous place dans la secondéité, c’est-à-dire la catégorie de l’expérience, de la lutte et du fait – cette catégorie dans lequelle l’être est conçu de manière relative à autre chose (Peirce, 1978). Lorsque les indices ont disparu, il faut recourir aux symboles (tiercéité) de la vie intellectuelle pour rappeler l’ancienne extension des glaciers, au moyen par exemple de plaques informatives (Photographies 8). En tant que symbole, le Gros Caillou témoigne aussi de la domination de collectifs (extracteurs et scientifiques) à l’égard de son environnement.

Présent(ifi)er la puissance technique et l’identité du quartier

Tout autant que ses dimensions, le contexte sociotechnique de sa découverte a incité les géologues à magnifier d’emblée ce bloc erratique (Jourdan, 1863 ; Falsan et Chantre, 1868 et 1880). En effet, le bloc a été déterré à la faveur des travaux entrepris pour aménager la première « ficelle » de Lyon, inaugurée en juin 1862. Il s’agit d’un des tout premiers chemins de fer urbains à traction funiculaire ouverts au transport de passagers au monde. L’intérêt que le chantier a suscité est d’envergure nationale. L’empereur Napoléon III vient le visiter. Après plusieurs essais et adaptations, cette ficelle de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Croix-Rousse est mise en service et connaît un succès considérable. L’exploitation cesse le 31 décembre 1967 et la plateforme est convertie en voie routière. Il reste que le bloc symbolise une réussite à caractère prométhéen. Dédale est alors lyonnais. Malgré la raideur de la pente et les pièges lithiques que le sous-sol a recelés, les voyageurs s’affranchissent – pour quelques sous – de la traction animale pour gagner le plateau en quelques minutes.

Figure 5 – Accumulation de blocs erratiques au Jardin des Plantes de la Croix-Rousse (cliché : Y.-F. Le Lay, 2012)

Certes la taille du bloc décrit en 1861 est impressionnante, mais il importe d’en modérer l’exceptionnalité tant sont répandus les autres blocs erratiques à Lyon et dans sa région. Des exemplaires ont été disposés en pyramide dans le Jardin des Plantes (Figure 5) par l’ingénieur en chef de la voirie municipale (Falsan et Chantre, 1880 ; Cuvier, 1890). Surtout, en 1890, un autre bloc erratique volumineux est trouvé dans les déblais du nouveau funiculaire de la Croix-Rousse, la ficelle de Croix-Paquet. Il est décrit par Cuvier en avril 1890 ainsi que dans la presse locale [3] : sa forme parallélipipédique est assez irrégulière ; sa plus petite dimension est de deux mètres et sa plus grande dépasse trois mètres ; son volume s’élève à environ neuf à dix mètres cubes et son poids est évalué à 24 000 kilogrammes. Grisâtre, ce bloc montre une grande résistance. Il s’agit de quartzite triasique métamorphique qui présente des veines de quartz laiteux : « les affleurements de ce type de terrains les plus proches sont situés en Haute Maurienne ou en Haute Tarentaise, à plus de 175 km de Lyon. Ce bloc erratique a donc été déplacé par les glaciers du Riss d’au moins de 175 km » [4].

Bien que plus petit que celui découvert en 1861, c’est ce bloc qui a été conservé jusqu’à aujourd’hui. En 1890, pour célébrer la puissance technique associée aux chemins funiculaires [5] et conserver un témoin de l’avancée des glaciers alpins jusqu’à Lyon, il a été extrait de la tranchée et déposé sur l’espace public, à l’extrémité orientale du boulevard de la Croix-Rousse [6]. « Dans cette position qui domine la plaine du Rhône, le bloc monté sur une rocaille artificielle ne manque pas d’un certain effet décoratif » (Cuvier, 1890, p. 34). La communauté locale l’a reconnu comme un élément de son patrimoine (Figure 6) [7]. Dans son livre intitulé A travers les rues de Lyon, Vachet (1902) signalait qu’une inscription donnait ces quelques éléments d’explication : « bloc erratique transporté des Alpes et du Jura méridional sur le plateau de la Croix-Rousse par les anciens glaciers de l’époque quaternaire ». Seul ou en groupe, on pose à son pied ou sur son sommet et la photographie en conserve la mémoire. Les habitants y sont attachés. La dénomination est une des premières étapes du processus de distinction. De Rolland et Clouzet (1902) le confirment dans leur Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône : « le Gros Caillou, telle est l’appellation par laquelle les habitants du quartier désignent communément ce monolithe » (p. 174). Bien plus, il contribue à fédérer la communauté locale pour laquelle il sert d’emblème. Dès le début du XXe siècle, « quelques esprits facétieux donnent quelquefois au quartier avoisinant l’endroit où il a été établi le nom de Gros-Caillou » (Vachet, 1902, p. 168). Une légende croix-roussienne raconte que le Gros Caillou représente le cœur d’un huissier cupide qui aurait mis à la rue une famille de canuts. Beaucoup d’enfants ont dévoré les pages des Compagnons de la Croix-Rousse, le premier roman de la série des Six Compagnons que Paul-Jacques Bonzon a publié en 1961 dans la Bibliothèque verte d’Hachette [8].

Figure 6 – Carte postale dont le timbre a été oblitéré le 13 octobre 1916

Dans les années 2000, sa patrimonialité a été confirmée. Il a été déplacé de quelques dizaines de mètres suite à des travaux : au bout du boulevard, une esplanade piétonne recouvre désormais un parking souterrain (Figure 7). Le nouvel Espace Gros Caillou bénéficie d’un point de vue ouvert sur l’est de l’agglomération lyonnaise, le piémont et au-delà les Alpes. Doté d’une valeur esthétique, socioculturelle et scientifique, le Gros Caillou de la Croix-Rousse présente ainsi nombre des caractéristiques d’un géomorphosite.

Figure 7 – Le Gros Caillou de la Croix-Rousse (cliché : Y.-F. Le Lay, 2012)

Outre la spectralité, cet exemple du Gros Caillou de la Croix-Rousse illustre également les trois aspects que Morris (1964) reconnaît dans un système : (i) le détachement de l’approche géologique permet de décrire sa nature lithologique, son origine géographique et rend compte de sa mobilité dans le cadre des variations climatiques et glaciaires ; (ii) la domination inhérente à l’approche (socio)technique rappelle le coefficient d’adversité qui a été attaché au bloc erratique lors des travaux relatifs au projet de transport urbain : (iii) la dépendance de l’approche socioculturelle souligne comment le rocher est devenu, sinon le ferment ou le symbole identitaire, du moins l’objet de l’attachement certain d’un groupe d’individus qui le consomme (culturellement).

[1] Procès-verbaux des séances et tables des Annales des sciences physiques et naturelles, d’agriculture et d’industrie pour l’année 1863, t. VII, séance du 6 mars, p. XXIX-XXXI.

[2] Ibid.

[3] Le Salut Public. Journal de Lyon, 17/03/1890, p. 2.

[4] Thomas P., 2003, « Le Gros Caillou de la Croix-Rousse », billet. Ces éléments corroborent les conclusions de S. Coutterand, P. Schoeneich et Nicoud (2009).

[5] La ficelle de Croix-Paquet inaugurée le 12 avril 1891.

[6] Le Salut Public. Journal de Lyon, 17/03/1890, p. 2.

[7] Cuvier (1890) souligne combien la taille de ces monolithes a frappé les populations locales : « depuis l’époque historique, beaucoup de ces blocs portent des noms répondants à des idées surnaturelles et mystérieuses : Pierre-aux-Fées, Boule-de-Gargantua, Pierre-Sacrée, Mule-du-Diable, Boule-de-Samson, Pierre-du-Diable, etc. » (p. 35). Il insiste aussi sur la propension des blocs erratiques à faire l’objet de récits : « plusieurs d’entre eux ont évidemment servi de centre de réunion aux temps préhistoriques, car il y en a qui portent des sculptures grossières, des signes et des écuelles ou bassins rappelant vraisemblablement des cérémonies religieuses » (p. 35).

[8] Bonzon P.-J., 1961, Compagnons de la Croix-Rousse, Paris, Hachette, 190 p.

5 réflexions sur « Le Gros Caillou de la Croix-Rousse (Lyon, France) »

  1. Pour les personnes intéressées, voilà quelques éléments bibliographiques :
    Bonzon P.-J. (1961) – Compagnons de la Croix-Rousse. Paris, Hachette.
    Bourdier F. (1962) – Le Bassin du Rhône au quaternaire : géologie et préhistoire. Paris, CNRS.
    Campy M. (1982) – Le Quaternaire franc-comtois; essai chronologique et paléoclimatique. Besançon, thèse de doctorat.
    Coutterand S. (2010) – Etude géomorphologique des flux glaciaires dans les Alpes nord-occidentales au Pléistocène récent, du maximum de la dernière glaciation aux premières étapes de la déglaciation. Chambéry, thèse de doctorat.
    David L. (1967) – Formations glaciaires et fluvio-glaciaires de la région lyonnaise. Lyon, Documents des Laboratoires de géologie de la Faculté des sciences de Lyon, n° 22.
    Demarcq G. (1973) – Guides Géologiques Régionaux : Lyonnais, Vallée du Rhône. Paris, Masson.
    Falsan A. et Chantre E. (1879-80) – Monographie géologique des anciens glaciers et du terrain erratique de la partie moyenne du bassin du Rhône. Lyon, Imprimerie Pitrat Aîné.
    Fontannes F. (1887) – « Les terrains tertiaires et quaternaires du promontoire de la Croix-Rousse, à Lyon ». Archives du Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon, tome IV, p. 27-44.
    Mandier (1984) – Le relief de la moyenne vallée du Rhône au Tertiaire et au Quaternaire : essai de synthèse paléogéographique. Lyon, thèse de doctorat.
    Panizza M. (2001) – « Geomorphosites: concepts, methods and example of geomorphological survey ». Chinese Science Bulletin, 46, Suppl. Bd, p. 4-6.
    Penck A. et Brückner E. (1909) – Die Alpen im Eiszeitalter. Leipzig, Tauchnitz.
    Rolland de E. et Clouzet D. (1902) – Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône. Lyon, Dizain et Stork.
    Roman F. (1926) – Géologie Lyonnaise. Paris, Les Presses universitaires.
    Vachet A. (1902) – À travers les rues de Lyon. Lyon, Bernoux, Cumin et Masson.

  2. Bonjour, selon mes parents et grand parents, croix roussiens, la ficelle était en activité bien après 1867, durant leur jeunesse. Peut être une erreur d’un siecle dans la date?

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