Lyon a du choin… D’ailleurs comment l’imaginer sans ? La physionomie des quartiers centraux de l’agglomération lyonnaise doit en effet beaucoup à ce calcaire dur, dont les bancs étaient exploités dans le Haut-Rhône, à proximité du fleuve, et fournissaient des blocs de toute dimension. Des bateaux transportaient facilement la pierre à Lyon et en aval. Si les Romains la connaissaient et l’utilisaient déjà, ce matériau de qualité réapparaît aux XVIIIe siècle et devient la pierre de construction lyonnaise par excellence pendant deux siècles. Malgré quelques caractéristiques visuelles inégalement appréciées, « ses qualités ont permis l’édification de beaux et solides travaux d’art, monuments et immeubles qui sont l’ornement de la ville » (Mazenot, 1936). Continuer la lecture
Lyon, ville de choin
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